20.09.2024
L’UE accorde un prêt de 35 milliards d’euros à l’Ukraine pour renforcer sa défense
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a annoncé un prêt de 35 milliards d’euros à l’Ukraine, destiné à soutenir le pays dans sa défense contre l’invasion russe. Ce prêt s’inscrit dans un plan plus large du G7 pour lever 50 milliards de dollars à partir des actifs russes gelés. L’UE montre ainsi son soutien face à la crise prolongée, tout en permettant à Kyiv de décider de la meilleure utilisation des fonds.
Voici les principaux points à retenir de cette annonce :
➡️ 35 milliards d’euros garantis par les actifs russes gelés : Ce prêt permettra à l’Ukraine de financer ses efforts militaires et de repousser l’agression russe.
➡️ Le G7 contribuera à hauteur de 50 milliards de dollars : L’UE, avec d’autres membres du G7, a convenu d’une enveloppe totale de 50 milliards de dollars, l’UE et les États-Unis couvrant 20 milliards de dollars chacun.
➡️ Les États-Unis conditionnent leur participation : L’engagement des États-Unis dépend de la garantie que les actifs russes resteront gelés à long terme.
➡️ Augmentation de la contribution de l’UE : Pour pallier l’absence des États-Unis, l’UE a augmenté sa part à 40 milliards d’euros, mais a rencontré des résistances de la part d’autres États membres.
➡️ Un compromis trouvé : Le prêt final de 35 milliards d’euros permet de laisser la porte ouverte à une participation ultérieure des États-Unis, réduisant ainsi le risque pour l’UE.
➡️ Un soutien crucial pour l’Ukraine : Le président Zelenskyy a insisté sur l’importance de débloquer ces fonds rapidement pour éviter tout impact négatif sur la défense de son pays.
Conclusion
Cette annonce de prêt de l’UE marque une nouvelle étape dans le soutien international à l’Ukraine face à la guerre. Ce financement, qui s’ajoute aux efforts collectifs du G7, illustre l’engagement des grandes puissances à assurer la stabilité et la sécurité de l’Ukraine. Toutefois, l’équilibre entre les contributions et la gestion des actifs russes gelés reste un sujet de débat au sein des acteurs impliqués, laissant entrevoir des défis futurs quant à la mise en œuvre complète de ce plan.